En amont de la sortie du film LEGO autobiographique de Pharrell Williams, PETA États-Unis a diffusé une parodie de « Happy » pour dénoncer l’utilisation de peaux d’animaux dans les créations de l’artiste et directeur de Louis Vuitton.
PETA États-Unis vient de publier une vidéo parodique reprenant le titre « Happy » de Pharrell Williams. Ce clip, où une figurine LEGO de l’artiste apparaît vêtue d’une chemise tâchée de sang, critique les choix du chanteur et directeur créatif de Louis Vuitton, en raison de son refus de bannir l’usage de fourrure et de peaux d’animaux dans ses collections.
UNE CRITIQUE DU « LUXE » QUI EXPLOITE LES ANIMAUX
Mimi Bekhechi, vice-présidente de PETA pour l’Europe, explique que les décisions de Pharrell Williams, en tant que responsable des collections masculines chez Louis Vuitton, condamnent des animaux à des conditions de vie et de mort cruelles. Elle souligne que ces pratiques relèvent plus de la maltraitance que du luxe, et appelle l’artiste à abandonner l’utilisation de peaux animales pour construire un héritage de mode plus éthique.
ENQUÊTES SUR LES FOURNISSEURS DE LVMH : DES PRATIQUES CRUELLES DÉNONCÉES
PETA Asie a révélé des pratiques cruelles dans les abattoirs indonésiens, fournisseurs de LVMH, maison-mère de Louis Vuitton. Les enquêtes de l’association montrent des conditions de traitement insoutenables : des serpents gonflés avec de l’eau, des crocodiles abattus avec brutalité, et des autruches électrocutées sous les yeux de leurs congénères. Ces animaux, souvent maintenus en cages exiguës, sont tués dans des conditions très violentes pour leur fourrure ou leur peau.
UNE PROMESSE RÉITÉRÉE PAR PHARRELL WILLIAMS, MAIS AUCUN CHANGEMENT CHEZ LOUIS VUITTON
Lors du Festival international du film de Toronto, une sympathisante de PETA a interpellé Pharrell Williams, l’incitant à abandonner l’usage de la fourrure et des peaux animales. Celui-ci a affirmé être « en train de travailler » sur ce sujet, une promesse qu’il a cependant déjà formulée dans le passé sans que des actions concrètes n’aient été mises en place chez LVMH.
UNE LUTTE CONTRE LE SPÉCISME SELON PETA
À travers ses actions, PETA se positionne contre le spécisme, une idéologie plaçant l’être humain au-dessus des autres espèces animales, justifiant ainsi leur exploitation. L’association rappelle que les animaux ne sont pas destinés à être exploités pour la mode, et invite les consommateurs à se renseigner davantage sur ce sujet.
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