L’ancien ministre de l’Économie Bruno Le Maire a réfuté fermement toute accusation de dissimulation lors de son audition au Sénat concernant le déficit public. Il a souligné la transparence de sa gestion budgétaire.
UNE AUDITION TENDUE AU SÉNAT
Ce jeudi, l’ancien ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, a été interrogé par la commission des finances du Sénat à propos de la dégradation du déficit public français. Cette audition s’inscrit dans un contexte de tensions face à l’ampleur du déficit, estimé à 6,1 % du PIB pour 2024, un chiffre bien supérieur aux prévisions initiales.
Bruno Le Maire a utilisé cette tribune pour démentir vigoureusement les accusations portées contre lui, affirmant « qu’il n’y avait eu ni faute, ni dissimulation » dans sa gestion des finances publiques durant son mandat.
« DÉFENDRE LE BUDGET DE L’ÉTAT » : UNE PRIORITÉ
Face aux critiques, Bruno Le Maire a défendu sa rigueur budgétaire en rappelant l’engagement et la conviction avec lesquels il a dirigé le ministère. « Jamais je n’accepterai qu’on m’accuse de dissimulation dans mes fonctions de ministre des Finances », a-t-il déclaré avec détermination. Il a souligné que la gestion des finances publiques relevait de sa responsabilité et qu’il avait toujours œuvré pour la transparence.
UNE PROMESSE DE TRANSPARENCE ACCRUE
Claude Raynal, président de la commission des finances, a rappelé certains propos passés de Bruno Le Maire jugés « péremptoires », soulignant la nécessité d’un discours plus nuancé à l’avenir. En réponse, l’ancien ministre a reconnu qu’une évolution de son discours pourrait être bénéfique, tout en réitérant qu’aucun manquement n’avait été commis.
Conscient de la gravité de la situation budgétaire, Bruno Le Maire a promis d’augmenter la transparence en fournissant des données détaillées au Parlement à l’avenir, un engagement destiné à renforcer la confiance des législateurs.
VERS UNE NOUVELLE APPROCHE BUDGÉTAIRE
Dans un contexte où la France est sous pression pour redresser sa situation financière, cette audition de Bruno Le Maire au Sénat marque un tournant. Sa défense vigoureuse et son engagement en faveur d’une communication renforcée laissent entrevoir un possible changement dans les relations entre le gouvernement et le Parlement concernant les finances publiques.